Le tableau noir est aussi en voie de disparition dans l'Oise (ou plus précisément dans la circonscription de Compiègne)...
Mes difficultés personnelles se focalisent davantage sur le fait d'écrire droit sur un tableau et de manière homogène tout au long du tableau. En général, plus je m'approche du bas du tableau, plus j'écris petit et serré...
Mais dans mon cas, je pense que c'est lié au fait d'être remplaçante :
- je change de tableau quasiment tout les jours (tableau noir, vert, blanc, plus ou moins en hauteur, avec ou sans estrade, espace d'écriture plus ou moins encombré d'affichages divers, etc)
- j'arrive très rarement en avance dans la classe donc la préparation du tableau et souvent succincte (mon nom, l'emploi du temps prévu et si j'ai le temps, la date et le premier exercice de la journée, en général un "Copie, devine et dessine") et une fois les élèves accueillis, j'évite de trop leur tourner le dos.
Ma solution de remplaçante consiste à faire écrire les élèves au tableau (ils connaissent mieux le terrain, ils savent où sont rangés les outils scripteurs, correcteurs et nettoyeurs), puis quand ils font des erreurs,tel le chevalier blanc, je daigne corriger au tableau et , en comparaison avec ce qu'a fait l'élève, c'est plus propre et plus mieux. Donc je garde mon aura de Maîtresse exemplaire sans montrer les petits défauts de ma gestion de l'espace "tableau noir".
Évidemment quand l'élève se débrouille comme un chef, je le/la complimente et omet de laisser une trace sacrilège sur son chef d’œuvre.
Ton article, Rikki, est chouette car il rappelle les bases de l'écriture magistrale à quelques semaines (oui, je compte encore en semaines!
) de la reprise.
Merci!