Celadon a écrit:Ah oui Rikki, j'ai lu. C'est effectivement violent. Et tu étais visiblement excédée, ce qui se conçoit aisément.
Ceci dit, pas certain que tu aies fait mouche. Et recevoir une leçon de la part d'un PE... inouï !
Comment peut-on laisser un enfant écrire comme un cochon en primaire alors que c'est notre boulot de lui apprendre à tenir son stylo et à s'appliquer ? On les produit à la pelle maintenant ces malheureux qui ne savent ni lire ni écrire. Et on ne peut rien exiger d'eux si cela au moins n'est pas assis. Leur avenir est hypothéqué, sans compter le malheur que cela engendre. Je te comprends.
Mufab a écrit:
OK, les PE n'ont pas de formation, et font n'importe quoi, comme d'hab, en apprenant à mal écrire à leurs élèves.
Pourtant, j'ai appris à écrire à l'école de la République, mes collègues aussi, et ils ont tous une écriture magnifique. Donc, je doute (ne le prends pas mal, hein) que ce soit véritablement la faute à un mauvais enseignement. Ce serait plutôt la faute à une absence de mise en pratique : fichiers jusqu'au ce1, photocopies après... Le petit cahier Seyès 48 pages est devenu un anachronisme, dans une classe... Si en plus tu as un tableau à craie ligné, et que tu prépares des modèles d'écriture, tu es carrément has-been. Même les poèmes sont photocopiés. Ecrire ne plait plus, c'est ringard : ça ne sert plus à rien, dans l'imaginaire collectif, depuis l'avènement des claviers. Les élèves deviennent de plus en plus rétifs, au cm1, à recopier un énoncé de problème du manuel, avant d'y répondre. Ils considèrent que c'est une perte de temps...
Voilà, c'est juste une question : est-ce vraiment l'enseignement qui se fait mal, ou plutôt la désuétude dans laquelle tombe la recopie ?
Si l'on n'écrit plus, peut-on devenir écriveron, même avec le meilleur enseignement qui soit ?
Dernière édition par Rikki le Mer 24 Déc - 0:03, édité 1 fois