oui déterminants possessifs, etc ... comme toi
La salle des maîtres
Venez prendre une boisson chaude (ou fraîche) et bavarder entre la machine à café et la photocopieuse...Ici on peut parler boulot... Mais on n'est pas obligés.
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Je pense que Cécile n'a aucun problème avec les sous-catégories : il y a bien plusieurs espèces d'adjectifs.Rikki a écrit:
Donc, tu utilises comme moi la notion de "déterminant possessif", "déterminant démonstratif", c'est bien ça ? Et tu enseignes bien la notion d'article, sauf que c'est une sous-catégorie de "déterminant".
Dans le raisonnement de Cécile Revéret, ce que j'ai retenu, c'est qu'elle ne souhaitait pas avoir de sous-catégorie, justement, mais une nature et une seule par chose. Et j'ai quand même bien compris qu'elle séparait totalement articles et adjectifs, comme deux catégories étanches.
Dans l'absolu, l'idée que chaque chose ait une nature et une seule me plaît bien. Dans la réalité, ça me semble plus compliqué.
PabloPE a écrit:Pour moi le "déterminant détermine le nom" inclut que c'est lui qui porte le genre et le nombre.... alors que l'adjectif lui n'est qu'un adjoint.
Mufab a écrit:Tsss.
Mes élèves s'y retrouvent très bien entre le déterminant (le mot qui sert à utiliser un nom dans une phrase), et les adjectifs (les mots qui donnent une qualité au nom).
Sémantiquement, ces deux classes sont trop différentes pour que je les mêle.
D'ailleurs, pédagogiquement, la définition d'une classe de mots tient autant de la liste de ce qu'on y met que de la définition qu'on lui donne.
Je ne sais pas si je suis claire mais cela me semble primordial.
C'est-à-dire que quand l'on définit la classe des déterminants, la définition abstraite parle peut-être moins que les exemples donnés, qui s'enrichissent au fur et à mesure des années (ou de l'année, car j'ai habituellement des ce2, depuis près de 10 ans. C'est avec eux, le début de la grammaire, et c'est passionnant. Je découvre chaque jour un peu plus comment cet apprentissage, qui peut sembler lourd, voire inutile, les aide à écrire des phrases... mais là je dérive...).
Ainsi, les déterminants, ce sont d'abord le, la les, l', un, une, des
puis son, sa...
puis ce, cet...
puis un, deux, trois...
Et on donne un nom à chacune de ces sous-classes (qui n'est d 'ailleurs quasiment jamais acquis). Pas grave, on sait que ce sont des déterminants. Que leur poids sémantique est quasi nul par rapport aux "vrais" adjectifs, qui eux peuvent changer la face du nom.
Cela me suffit. C'est pédagogiquement efficace. C'est sémantiquement efficace. Cela permet de comprendre et de construire des phrases de plus en plus fines... Et les profs de collège n'auront qu'à se débrouiller avec ces bases, que je qualifierais, excusez-moi, de "solides".
Je voulais dire qu'ils étaient rarement acquis à la fin du ce2, alors que la classe générique des déterminants, englobant tout ce que l'on trouve a minima devant un nom, est plus facile d'accès.nlm76 a écrit:Mufab a écrit:Tsss.
Mes élèves s'y retrouvent très bien entre le déterminant (le mot qui sert à utiliser un nom dans une phrase), et les adjectifs (les mots qui donnent une qualité au nom).
Sémantiquement, ces deux classes sont trop différentes pour que je les mêle.
D'ailleurs, pédagogiquement, la définition d'une classe de mots tient autant de la liste de ce qu'on y met que de la définition qu'on lui donne.
Je ne sais pas si je suis claire mais cela me semble primordial.
C'est-à-dire que quand l'on définit la classe des déterminants, la définition abstraite parle peut-être moins que les exemples donnés, qui s'enrichissent au fur et à mesure des années (ou de l'année, car j'ai habituellement des ce2, depuis près de 10 ans. C'est avec eux, le début de la grammaire, et c'est passionnant. Je découvre chaque jour un peu plus comment cet apprentissage, qui peut sembler lourd, voire inutile, les aide à écrire des phrases... mais là je dérive...).
Ainsi, les déterminants, ce sont d'abord le, la les, l', un, une, des
puis son, sa...
puis ce, cet...
puis un, deux, trois...
Et on donne un nom à chacune de ces sous-classes (qui n'est d 'ailleurs quasiment jamais acquis). Pas grave, on sait que ce sont des déterminants. Que leur poids sémantique est quasi nul par rapport aux "vrais" adjectifs, qui eux peuvent changer la face du nom.
Cela me suffit. C'est pédagogiquement efficace. C'est sémantiquement efficace. Cela permet de comprendre et de construire des phrases de plus en plus fines... Et les profs de collège n'auront qu'à se débrouiller avec ces bases, que je qualifierais, excusez-moi, de "solides".
Oui. Ce que j'ai engraissé est très très important. Mais je ne comprends pas pourquoi le nom de ces sous-classes ne serait jamais acquis. "Possessif", "démonstratif", "numéral" énoncent un sens trop difficile à comprendre et retenir pour les élèves ? La différence de sens entre possessif et démonstratif n'est-elle pas essentielle, en particulier pour l'orthographe ?
Dernière édition par Akwabon DC le Sam 17 Jan - 18:27, édité 1 fois
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