Alors là, ça devient du grand art !
Le milieu scolaire est sur l'écrit. Il est posé là, sur son socle (dont on a peine à déterminer si c'est un socle minimal ou un socle maximal), et son socle est écrit, donc il est sur l'écrit.
On apprend, au passage, que l'élève écrit 6 heures par jour. Le pauvre ! 6 heures non-stop ! C'est de la maltraitance institutionnelle.
Il devient donc urgent de soulager l'écriture manuelle. C'est-à-dire... ben, de la supprimer. Vous avez mal au bras ? Coupez le bras !
Je suis ravie d'apprendre que l'enfant n'est pas totalement privé de stylo, il a le droit de gribouiller sur le carnet du téléphone. Cool !
Mais comme l'écriture manuelle n'apporte pas rien... heu... elle n'apporte pas grand chose ? Elle n'apporte rien ? Elle apporte beaucoup de rien ? Peu de rien, sur les apprentissages ? Les apprentissages sont dans le socle, alors ça n'est pas rien d'apporter de l'écriture dessus ?
Bref, cette phrase est incompréhensible.
Réécrivons-la en français correct, pour rigoler un coup, et examinons-la :
Pour les dysgraphiques, l'écriture manuelle n'est pas bénéfique aux apprentissages, elle peut même les retarder. Et là, je suis père et mère Plexe. L'écriture manuelle retarde les apprentissages. Mais c'est les neuroscientifiques qui vont être stu-pé-faits d'apprendre ça ! Les dysgraphiques, ce ne sont vraiment pas des gens comme nous. Une autre race, tiens. Des sous-handicapés, qu'il ne faudrait pas sur-handicaper...