Enfin le temps de bouquiner ! - fil pour parler de nos lectures personnelles à nous

Phi a écrit:Ah oui ! C'est comme quand tu revois les 400 coups ; ils sont en culottes courtes et présentes comme des enfants à 14 ans... C'était avant qu'on invente l'adolescence puis la pré adolescence il faut croire...

Du coup, dans les films ou téléfilms actuels, quand ils s'inspirent d'un de ces romans, ils choisissent toujours des enfants-acteurs beaucoup trop jeunes pour jouer le rôle. Parfois, c'est comique. Je me souviens d'un téléfilm, dont j'ai oublié le titre, où un petit bonhomme de 10 ans construit tout seul une machine volante qui fonctionne ; sans doute, dans le roman, un ado de 14/15 ans débrouillard manuellement et doté de solides connaissances en mécanique pratique, telle qu'elle était enseignée dans les classes de fin d'études, entre 12 et 14 ans ?

Akwabon DC a écrit:Bon, eh bien moi, je lis le pavé de Bernard Lahire, depuis quelques semaines déjà. C'est un peu orienté, mais ça va.

"un peu" voilà, on va dire un peu.
Il est vrai que 1200 pages, ce n'est pas rien... mais pour en arriver à quelle conclusion ? Qu'il vaut mieux être riche et cultivé que pauvre et ignorant.

Et sinon, je relis les Thibault, de R. Martin du Gard. J'ai redécouvert qu'en ces années-là, à 16 ans, on était « un enfant » et à 13,« une petite fille ». Marrant, non ?

Certes... une enfant à seize à 16 ans et mariée à dix-sept.
Il est vrai que nos nos jours, on peut constater des dérives purement culturelles et éducatives mais qui ne doivent pas cacher une évolution naturelle.

Je ne sais pas si c'est la même époque où on se mariait à 17 ans finalement puisqu'il fallait plutôt attendre la majorité qui était à 21 ans (j'ai une cousine qui a dû demander l'autorisation de son père pour se marier une semaine avant)
J'ai surtout le sentiment que jusqu'à récemment on passait en effet sans trop de transition de l'enfance à l'âge adulte (est-ce un mal ou un bien, on ne saurait le dire)

Il est amusant aussi de signaler que, dans la littérature, le fait, pour un personnage, d'appeler "mon enfant" une jeune fille de seize ans n'est pas sans signification.

Dhaiphi a écrit:

Akwabon DC a écrit:Bon, eh bien moi, je lis le pavé de Bernard Lahire, depuis quelques semaines déjà. C'est un peu orienté, mais ça va.

"un peu" voilà, on va dire un peu.
Il est que 1200 pages, ce n'est pas rien... mais pour en arriver à quelle conclusion ? Qu'il vaut mieux être riche et cultivé que pauvre et ignorant.

Sans oublier que, parmi les cultures, certaines sont plus égales que les autres. Par exemple, si on a une maman prof de LVE qui bouffe les négations, parle le plus souvent en verlan, et lit du Ponti, on est considéré comme recevant une éducation exceptionnelle qui amènera forcément à la réussite scolaire, même si en classe, on n'est finalement pas si performant que ça...

Tiens, j'avais oublié l'existence de ce fil !

J'ai profité des vacances pour lire un peu moi aussi. Rien de bien philosophique, juste un petit polar de Asa Larsson, La piste noire.

Zaubette a écrit:Tiens, j'avais oublié l'existence de ce fil !

J'ai profité des vacances pour lire un peu moi aussi. Rien de bien philosophique, juste un petit polar de Asa Larsson, La piste noire.

C'est bien, ça, Asa Larsson ? Je ne connais pas, mais je vais essayer. Merci Zaubette.

Oui j'aime bien son style, elle est suédoise. J'aime les intrigues dans ces pays froids.

J'aime bien Indridason aussi, d'ailleurs.

Je vais essayer. Merci.