J'ai avalé hier matin le bouquin rigolo "L'histoire du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa" et, franchement, j'ai bien rigolé. C'est sympa, enlevé, et ça ne manque pas de fond derrière le cocasse et le burlesque.
Je recommande.
Avant-hier, j'avais lu "Réparer les vivants", de Marylis de Kerganval. C'est un bouquin qu'une collègue m'a offert pour mon pot de départ, je n'aurais jamais eu l'idée de l'acheter, et j'ai été vraiment prise par son écriture. Le thème n'est absolument pas drôle, l'histoire se passe en exactement 24 heures et se lit en deux heures sans pause. C'est âpre, mais ça ne tombe jamais dans le pathos alors que tout y prêterait le flanc, l'écriture est très impressionniste, série de tableaux par petites touches, on passe d'un personnage à l'autre et petit à petit le "grand tableau" se dessine. C'est très fort.
Je recommande aussi.
Là, je viens de commencer un bouquin en traduction (de l'anglais), de Richard Powels, "Du temps où nous chantions" (ou bien est-ce "Le temps où nous chantions" ? Un truc comme ça. Je n'ai pas pu lire plus de quelques dizaines de pages dans le train parce qu'au bout d'un moment ça me faisait mal au cœur, mais ça démarre très bien, c'est un frère qui raconte son frère enfant prodige du chant, chaque chapitre se situe à une date différente (dans le désordre) de l'histoire de cette famille, les parents sont un couple improbable formé par un physicien juif allemand et une jeune chanteuse noire américaine, les enfants sont des "misfits" et toute la famille est passionnée de musique. C'est très bien écrit et très bien construit, et d'ailleurs je pars lire la suite avant de dormir. Bonne nuit !
Dernière édition par Rikki le Dim 8 Fév - 20:09, édité 3 fois (Raison : j'édite le titre pour expliquer que c'est juste une blague rapport à néo.)