Je comprends mieux mais l'utilisation du smiley (mort de rire) en lieu et place du smiley (très content) m'a induit en erreur.Akwabon DC a écrit:Je ne me gausse pas, je souris franchement. Parce que je suis d'accord
La salle des maîtres
Venez prendre une boisson chaude (ou fraîche) et bavarder entre la machine à café et la photocopieuse...Ici on peut parler boulot... Mais on n'est pas obligés.
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Je comprends mieux mais l'utilisation du smiley (mort de rire) en lieu et place du smiley (très content) m'a induit en erreur.Akwabon DC a écrit:Je ne me gausse pas, je souris franchement. Parce que je suis d'accord
Dhaiphi a écrit:L'aire du trapèze, les mesures agraires, les réductions au même dénominateur... Que de souvenirs !... Enfin plus en tant qu'élève que maître, il faut bien le reconnaître. Actuellement, ce doit être le programme de cinquième.
À l'aide de nos doigts (n'oublions pas la force du groupe-classe : 10 enfants, cela fait 100 doigts)
- Dhaiphi, viens voir ! Mam' Akwabon appuie sur la tête de Marie-Cécile afin que Pedro ne décroche pas.Parce que mieux vaut démarrer lentement et ne perdre personne en chemin
Les "trublions" évoluent en "légion" dans le mesure où leur rôle était important auprès des décurions et des centurions.on a isolé (en les plaçant tout près de soi) les trublions qui sont légion dans les classes de Moyenne Section pour tenter de les amener à sortir de leur rôle de leaders négatifs pour les transformer en leaders positifs.
L'action "civilisatrice" de l'école, en la personne de la maîtresse, auprès des tribus au comportement primitif et souvent violent, n'est pas à négliger.on a progressivement « civilisé » et éloigné d'eux (physiquement et moralement) les suiveurs qui leur emboîtent régulièrement le pas
Dhaiphi a écrit:Les "trublions" évoluent en "légion" dans le mesure où leur rôle était important auprès des décurions et des centurions.on a isolé (en les plaçant tout près de soi) les trublions qui sont légion dans les classes de Moyenne Section pour tenter de les amener à sortir de leur rôle de leaders négatifs pour les transformer en leaders positifs.
Ce point historique étant précisé, je suis surpris, non que leur nombre soit important mais qu'il le soit particulièrement en Moyenne Section. Cette classe d'âge présenterait-elle une particularité que j'ignore.
Quant à "tenter de les amener" me semble une ambition suffisamment modeste pour être admise.
Tout cela entre 4 et 5 ans, impressionnant !Akwabon DC a écrit:Entre 4 et 5 ans, l'enfant découvre :
a) ses super pouvoirs (la marche, la course, la tchatche, la séduction, l'emprise, ...)
b) les autres et tout ce qu'on peut en faire (des amis, des copains, des ennemis, des esclaves, des admirateurs, des associés, ...)
c) les "valeurs" sociales (les dessins animés, violents ou pas, les films, les jeux vidéos, les chanteurs et chanteuses qu'on écoute dans son milieu, ...)
e) toutes les combinaisons que l'on peut faire grâce à ces trois listes d'ingrédients.
J'ai connu tout cela en des temps anciens, plus par ouïe dire que par pratique directe naturellement (quelques remplacements de ci, de là). Ne pensez-vous pas que les maîtresses reviennent doucement de ces errements que vous dénoncez et que nous sommes toujours englués dans ces mauvaises pratiques ?
Maintenant qu'il n'y a plus tout cet étayage en amont, et que l'école se contente souvent d'afficher dans les couloirs les travaux de l'Atsem et de faire seriner pendant un demi-trimestre le même album de jeunesse censé leur faire découvrir la Préhistoire ou l'Afrique sub saharienne et ses productions, à moins que ce ne soit le rôle de leurs émotions dans la construction de leurs super pouvoirs, il y a souvent beaucoup de trublions(1) mâles et femelles dans les classes de Moyenne Section...
Dernière édition par Dhaiphi le Mer 12 Fév - 22:06, édité 3 fois
J'ai, grâce à vous, découvert la vie édifiante de Saint Wistan de Mercie. Ceci étant précisé, son cahier était fort bien tenu pour un CE2 et pour le moins respectait une présentation de bon aloi dont on félicitera la maîtresse de lui avoir enseignée.J’en profite pour expliquer le 10 sur 10 au travail de Wistan : cette année-là, les élèves ont choisi la note sur 10 comme moyen d’évaluation, car c’était celui qui leur semblait le plus juste et le plus précis. Ces notes n’étaient compilées nulle part et ne donnaient lieu à aucune moyenne hebdomadaire, mensuelle ou trimestrielle. C’était juste un total de points obtenu tel jour à tel heure pour tels exercices.
Dhaiphi a écrit:
J'ai connu tout cela en des temps anciens, plus par ouïe dire que par pratique directe naturellement (quelques remplacements de ci, de là). Ne pensez-vous pas que les maîtresses reviennent doucement de ces errements que vous dénoncez et que nous sommes toujours englués dans ces mauvaises pratiques ?
Je vous remercie du temps que vous prenez pour répondre à mes interrogations.
(1)Tullius me signale qu'il fut, durant sa période militaire, trublion avant d'être détaché de son corps d'origine et promu zizaniste.
Dhaiphi a écrit:J'ai, grâce à vous, découvert la vie édifiante de Saint Wistan de Mercie. Ceci étant précisé, son cahier était fort bien tenu pour un CE2 et pour le moins respectait une présentation de bon aloi dont on félicitera la maîtresse pour lui avoir enseignée.J’en profite pour expliquer le 10 sur 10 au travail de Wistan : cette année-là, les élèves ont choisi la note sur 10 comme moyen d’évaluation, car c’était celui qui leur semblait le plus juste et le plus précis. Ces notes n’étaient compilées nulle part et ne donnaient lieu à aucune moyenne hebdomadaire, mensuelle ou trimestrielle. C’était juste un total de points obtenu tel jour à tel heure pour tels exercices.
D'aucuns pourraient prétendre que noter sur /8, huit opérations pourrait apparaître plus logique dans le cadre d'une notation qui n'est point destinée à être "compilée". De même une notation /4 pour les problèmes (ou /8 si l'on distingue raisonnement et calcul (1)), /10 pour le classement, etc...
Maintenant, si la note correspond à l’ensemble des trois exercices la situation est plus délicate : 4 points pour les opérations, 4 points pour les problèmes et 2 pour le classement. Pourquoi 2 me direz-vous ? Eh bien, parce qu'il reste 2 points à distribuer. On peut légitimement s'inquiéter de cette hiérarchisation au doigt mouillé entre des activités qui n'ont pas grand-chose à voir entre elles si ce n'est de relever du domaine des mathématiques et 10 comme mur infranchissable pour la notation de l'ensemble.
NB : il serait naturellement tout aussi maladroit d'ajouter les trois exercices dans n'importe quel autre système de notation.
(1) tous les raffinements sont possibles.
Autant je trouve particulièrement claire et adaptée l'utilisation des Alphas en MS ou encore les corrections par rotation pour ne citer que vos deux récents articles, autant j'avoue demeurer perplexe quant on s'éloigne de la pratique de classe.Akwabon DC a écrit:En revanche, il n'est toujours pas question d'observation de l'enfant, et encore moins des enfants, lorsqu'il est, ou ils sont, en "liberté" (dans la cour par exemple ou lors des temps libres en classe) puisqu'on cherche des occupations si possible assises et, de plus en plus, individuelles qui pourraient avoir lieu en classe pendant que l'enseignant est occupé à "délivrer son cours", "préparer son cours", "évaluer les effets de son cours" (ce sont des termes que j'ai lus dans un des nombreux questionnaires en ligne que produisent en cette saison les apprentis PE pour en tirer la substantifique moelle de leur mémoire de titularisation).
L'enfant qu'on régule, si besoin à coups d'équipes éducatives, AESH, psychologues scolaires, neuropsychologues (très à la mode les neuropsychologues, en passe de détrôner les orthophonistes, les bilans HPI et la Ritaline) est celui qui reçoit le cours, pas celui qui vit à l'école, dans ce qui devrait être une société d'enfants, de 6 à 10 ou 12 h par jour.
Si l'on s'en tient à ce cadre restreint du "thermomètre" destiné à des petiots, je n'y vois pas d'inconvénient.Oui, je sais, cette notation n'a rien de scientifique. Ce qui pour moi n'a aucune importance puisqu'elle n'est qu'une "température" sur un thermomètre, ne rentrant dans aucune courbe, aucune moyenne, aucun relevé.
Elle permet juste à l'enfant de se dire "J'ai tout juste" ou "J'ai fait quelques erreurs", tout en le rassurant de la "justice" de la chose lorsqu'il constate que son voisin qui a fait une erreur de plus ou de moins que lui n'a pas exactement la même note.
Il y a longtemps que je sens quelque-chose, derrière les pratiques de classes, qui affleure de ci de là et que j'ai du mal à appréhender (à moins que mon moi profond ne s'y refuse). Cette dernière réponse m'aide un peu.Akwabon DC a écrit:Pour moi, on ne peut pas instruire si on n'a pas éduqué et pour éduquer, il faut connaître. En Primaire, maternelle et élémentaire, comment préparer "un cours" qui s'adaptera à son "public" si on ne cherche pas à connaître son public ?
Je ne vais pas défendre la garde rapprochée d'ENArques qui entoure le Président et hante les ministères. J'aurai tendance à être plus clément vis à vis des députés. Je ne serais pas contre non plus que l'Education Populaire chère Franck donne un enseignement politique au "bas" peuple qui pourrait revendiquer avec un peu plus de clairvoyance et d'arguments y compris envers les populistes de tous bords qui prétendent être de son côté.Akwabon DC a écrit:Il suffit d'écouter nos gouvernants parler pour se rendre compte qu'ils parlent dans le vide à un public qu'ils ne connaissent pas (ou font semblant de ne pas connaître) et nous sommes hélas forcés de constater chaque jour à quel point ce fossé s'élargit entre eux et ceux qui les ont censément élus.
Si seulement j'arrivais à percevoir ce que recouvre cet "observer/éduquer" qui en apparence semble nous séparer.Akwabon DC a écrit:Dans mes classes aussi les contenus tenaient le haut du pavé, mais à mon avis, il faut observer et éduquer pour que tous, même les faibles, adoptent la même attitude.
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