gribouillages et patouillages...

Tu trouves encore le temps de faire des cadeaux à la main ? Mais comment tu fais ?

ça ne m'a pris qu'une heure, j'avais déjà le modèle en tête j'avais acheté le tissu (une chute à 10 euros) pour faire ce truc en plus grand pour Suzanne.
Bon j'aurais pu faire des tas de choses plus indispensables pendant cette heure remarque mais des fois j'ai besoin de futile !

Heurnardeau !

La grosse différence entre toi et moi, c'est que ce genre de choses te détend et entre pour toi dans la catégorie du "futile".

Pour moi, ça serait du "abominablement stressant, difficile et hasardeux".

Je suis toujours admirative des gens qui savent faire quelque chose de leurs dix doigts (autre qu'écrire ou taper à l'ordi).

A l'école la veille des vacances de Noël on fait traditionnellement une journée "ateliers de Noël". On a une dizaine de parents et les enfants des 2 classes tournent librement sur la dizaine d'ateliers créatifs (photophore, carte de vœux, boules de Noël...). Les gamins sont chouettes mais 54 élèves heureux, ça fait quand même de l'animation.
A la fin de la journée une maman range son atelier et nous dit "oh, ça m'a apaisée! Faire des activités manuelle toute la journée, j'ai trouvé ça très apaisant"
On était mortes de rire.

Rikki a écrit:La grosse différence entre toi et moi, c'est que ce genre de choses te détend et entre pour toi dans la catégorie du "futile".

Pour moi, ça serait du "abominablement stressant, difficile et hasardeux".

Je suis toujours admirative des gens qui savent faire quelque chose de leurs dix doigts (autre qu'écrire ou taper à l'ordi).

Fondons un club, Rikki ! Les ITA (incompétents transversaux anonymes), ça te va ?

Très bien. Je serai secrétaire honoraire perpétuelle, et toi présidente à vie, OK ?

Exactement. Et on n'aura ni logo, ni papier à en-tête, ni sigle quelconque, parce qu'on est bien trop nulles pour les concevoir et les réaliser.

Ca me va. Il faut être trois pour créer une association, je crois. Mais on peut aussi être deux et ne jamais la déclarer, si on fait de la phobie administrative.

On fait de la phobie administrative ! Mais si quelqu'un se sent totalement inapte dans l'art des heurnards en tissu, des jolis dessins pour illustrer et autres merveilles scrapbookées, qu'il nous rejoigne sans hésitation au ITA !

On vous garantit qu'on ne fera pas de Pinterest !

Rikki a écrit:On vous garantit qu'on ne fera pas de Pinterest !

Promis, juré !

Akwabon DC a écrit:Fondons un club, Rikki ! Les ITA (incompétents transversaux anonymes), ça te va ?

Je trouve cet acronyme particulièrement drôle mais quelque peu défaitiste.    Il ne vous faut point ignorer que "Là où il y a une volonté, il y a un chemin".
Supporteriez-vous pour vous-même ce que vous ne supportiez pas chez vos élèves ?

Disons que notre âge vénérable nous autorise à fermer certaines portes...

Il est vrai que pour briller en sport de haut niveau ou écrire un concerto tel Mozart en sa splendeur, il faut bien reconnaître que c'est n'est pas envisageable. Mais cela le fut-il un jour ?  
Cela nous entraîne imparablement sur le chemin d'une discussion sur le don ou les aptitudes dont d'aucuns voudraient minorer l'importance, bien qu'à travail égal, je ne vois pas d'autres explications quant aux réussites de certains et aux échecs d'autres.
Pour rester positif, il ne me semble pas que dans le cas de la réalisation d'un Heurnard de type Bowie, de quelque scrapbooking de bonne tenue ou bien encore d'une taille de vigne de bon aloi, il soit exigé plus que de la motivation, de l'implication et du travail.

Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Nicolas Boileau

La taille de vigne, je veux bien. Une fois qu'on nous a dit qu'il faut laisser deux yeux (ou trois, j'ai oublié), qu'on nous a montré à quoi on reconnaît un œil, quitte à risquer de perdre un doigt dans le maniement du sécateur électrique, je pense que ça serait faisable.
Pour les Heurnards, j'ai essayé au temps de ma jeunesse folle... et j'y suis arrivée mais en galérant plus que de raison et en n'y progressant pas comme j'aurais aimé.
Comme je disais à mes élèves, il y a des métiers qu'on choisit et d'autres où on est choisis... Mozart, Patrick Dupont, la Callas mais aussi Yves Saint Laurent ou l'autre insupportable, avec son col cassé et sa queue de cheval, ils ont été choisis... pas moi.

Mais je suis contente parce que Rikki et moi, nous nous sommes choisies mutuellement pour fonder l'ITA !!! ITA ITA oui !!!

Lagerfeld ! Karl Lagerfeld !

Au fait, ça veut dit "champ de camp" ou "camp de champ", Lagerfeld ?

Est-ce Cocteau ou Druon qui disait "Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs" ?

Quoi qu'il en soit, l'ITA considère que puisque ces incapacités nous dépassent, nous allons les assumer et dire que de toute manière c'est trop nul et c'est pas qu'on est pas cap, c'est que les heurnards y sont moches et les Lagerfeld y sont nuls. Voilà.

Akwabon DC a écrit:La taille de vigne, je veux bien.

il me semble avoir lu le contraire tantôt, mais bon...  

Une fois qu'on nous a dit qu'il faut laisser deux yeux (ou trois, j'ai oublié),  qu'on nous a montré à quoi on reconnaît un œil,

comme pour les rosiers.  

quitte à risquer de perdre un doigt dans le maniement du sécateur électrique,

Certes, mais plusieurs heures de taille au sécateur à main...    

il y a des métiers qu'on choisit et d'autres où on est choisis...

Vaste sujet... Je pourrais ajouter que travailler c'est perdre son temps pour gagner sa vie bien souvent.

Mais je suis contente parce que Rikki et moi, nous nous sommes choisies mutuellement pour fonder l'ITA !!! ITA ITA oui !!!

 

Akwabon DC a écrit:Au fait, ça veut dit "champ de camp" ou "camp de champ", Lagerfeld ?

Si cela avait un sens, ce serait la première proposition.

En réalité, "lager" est en rapport avec le nom suédois du laurier (Karl est fils d’un suédois et d’une prussienne). Le "lagerfeld" est donc un champ de lauriers.

Comme Jules César !

Toutafé !



Le mot lauréat vient du latin laureatus, « couronné de lauriers ». Aussi, le mot baccalauréat vient de bacca laurea, baie de lauriers.

Il est inquiétant, sous sa couronne. Mais moins que là :

Bah non, ferme et résolu.
C'est la tête que je faisais quand un "suicidaire" se lançait dans les prémisses d'une question à laquelle je venais de répondre.

Pour se remonter le moral :
Des photos de bidous, des photos de bébé !

A partager le plus possible ! Et en disant à tous que le photographe est trop top !

Le photographe est top ! Et le sujet est ravissant... Un vrai poupon des histoires !