Dessins et Photos humoristiques

- Maman nous a fait livrer le repas.
- Elle dit que c'est vraiment pratique. Tu devrais peut-être essayer un jour ?
- ...
- Mon repas apparaît devant moi comme par magie. Ça, c'est vraiment pratique !

Pauvre grand-mère.

Rikki semblait avoir relevé des attitudes sexistes dans la méthode de lecture propres à perturber l'éducation des jeunes apprenants. J'ai bien entendu démontré qu'il n'en était rien.
Toutefois, j'ai trouvé le thème intéressant et j'ai voulu quelque peu m'y pencher à mon tour.

Voici une scène de vie qui devrait vous rassurer  



- Tu es encore en train de m'observer ? C'est dérangeant. Arrête ça !
- Désolé, je te regardais et je pensais quel homme chanceux je suis d'avoir épousé une femme merveilleuse comme toi...
- Vraiment ? Ohhh... Dans ce cas, tout va bien.

ou pas :

Ça me rappelle Nans, 4 ans et demi, dans la cour de récréation :
« Bonjour, Catherine, tu vas bien aujourd'hui ?
- Très bien, merci, Nans.
- Tu es très jolie, tu sais.
- Eh bien dis donc, c'est ma fête. Merci Nans.
- Tu sais que je t'aime beaucoup ?
- Oh, c'est gentil, ça, Nans. Moi aussi, je t'aime bien.
- Bon. Bah rattache-moi mon lacet, alors ! »

Hé, hé ! Voilà qui méritait d'être relaté !
On notera la maîtrise de la langue française qui ajoute encore à la drôlerie de l'histoire.
Il est vrai que la technique d'approche par paliers est extrêmement sophistiquée.
En dehors de la simple flatterie qui peut apparaître de prime abord et visant à mettre l'interloctrice dans de bonnes dispositions, je vois également une approche déférente comme celle que l'on peut observer dans les tribus de grands singes vis à vis du mâle dominant (ou femelle dominante... je ne voudrais pas choquer Rikki ).

PS : Nans n'est-il pas une version provençale de Jean (le "jolie" accordé au féminin m'interroge).

C'est Catherine qui est jolie, voyons !

Toutafé ! Et "complimenter" serait un terme plus adapté que "flatter".

Pour clore ce chapitre provisoirement, il vous faut savoir que la "pauvre grand-mère" n'est pas dépourvu de moyens de défense
que l'on pourrait qualifier de... sophistiqués.



- ...
- Qui était-ce au téléphone ?
- Juste une entreprise d’élimination des nuisibles qui cherchait du travail.
- Je leur ai dit que je n'avais qu'un nuisible à la maison et que j'allais le garder.

PS : je me permets d'attirer votre attention sur la paire de chaussons "lapin rose" qu'elle porte avec élégance.

Dhaiphi a écrit:

PS : Nans n'est-il pas une version provençale de Jean (le "jolie" accordé au féminin m'interroge).

Si, si, je crois. Ou une abréviation quelconque. J'ai vu ce prénom pour la première fois dans le roman de Thyde Monnier (une copine à Giono et Magnan) "Nans, le berger" mais c'était le nom de famille du dit berger, si mes souvenirs sont exacts.

Ce qui est drôle, c'est que le Nans en question n'était absolument pas provençal de souche. C'était le fils de deux Roannais venus voir si par hasard la misère ne serait pas un peu moins triste au soleil, maintenant que l'embauche se faisait rare à la Manu ou ailleurs.
Aux dernières nouvelles, Nans était barman au Japon et devait partir exercer ce métier en Australie ou le contraire. Il était passé nous faire un petit coucou à l'école en 2015, toujours aussi charmeur et sûr de lui.

Akwabon DC a écrit:

Dhaiphi a écrit:PS : Nans n'est-il pas une version provençale de Jean (le "jolie" accordé au féminin m'interroge).

Vous voudrez bien me pardonner la réflexion sur l'accord de "jolie" qui n'a pas de raison d'être. J'espère que vous n'y avez rien vu de mal, je me suis perdu dans le dialogue à force de le relire. Je suis confus d'avoir commis une telle bévue.    

Ce qui est drôle, c'est que le Nans en question n'était absolument pas provençal de souche. C'était le fils de deux Roannais venus voir si par hasard la misère ne serait pas un peu moins triste au soleil, maintenant que l'embauche se faisait rare à la Manu ou ailleurs.

La Manu...facture d'Armes et de Cycles dont je parcourais le catalogue avec délice. C'était le "livre" que consultait Fernandel, dans le film "Crésus" de Jean Giono, s'extasiant sur la diversité des articles proposés et la richesse des descriptions.

la misère ne serait pas un peu moins triste au soleil

Le fût-elle pour eux ?...

Aux dernières nouvelles, Nans était barman au Japon et devait partir exercer ce métier en Australie ou le contraire. Il était passé nous faire un petit coucou à l'école en 2015, toujours aussi charmeur et sûr de lui.  

C'est intéressant de constater comment des personnalités prennent naissance dès l'enfance. Tout était déjà dit, les grandes lignes tracées...

Dhaiphi a écrit:

Akwabon DC a écrit:

Dhaiphi a écrit:PS : Nans n'est-il pas une version provençale de Jean (le "jolie" accordé au féminin m'interroge).

Vous voudrez bien me pardonner la réflexion sur l'accord de "jolie" qui n'a pas de raison d'être. J'espère que vous n'y avez rien vu de mal, je me suis perdu dans le dialogue à force de le relire. Je suis confus d'avoir commis une telle bévue.    

Mais bien sûr, voyons !

Dhaiphi a écrit:

Ce qui est drôle, c'est que le Nans en question n'était absolument pas provençal de souche. C'était le fils de deux Roannais venus voir si par hasard la misère ne serait pas un peu moins triste au soleil, maintenant que l'embauche se faisait rare à la Manu ou ailleurs.

La Manu...facture d'Armes et de Cycles dont je parcourais le catalogue avec délice. C'était le "livre" que consultait Fernandel, dans le film "Crésus" de Jean Giono, s'extasiant sur la diversité des articles proposés et la richesse des descriptions.

Oui, je me rappelle très bien. Ce film est extraordinaire. J'aime beaucoup la vieille instit revêche avec son fusil pour tuer les petits oiseaux. Une vraie Carmen Cru !

Dhaiphi a écrit:

la misère ne serait pas un peu moins triste au soleil

Le fût-elle pour eux ?...

Ben euh... la mère est partie quand Nans avait dix ans... Quant au père, il est toujours là. Je crois qu'il fait toujours un petit boulot et qu'il a toujours beaucoup de copains

Dhaiphi a écrit:

Aux dernières nouvelles, Nans était barman au Japon et devait partir exercer ce métier en Australie ou le contraire. Il était passé nous faire un petit coucou à l'école en 2015, toujours aussi charmeur et sûr de lui.  

C'est intéressant de constater comment des personnalités prennent naissance dès l'enfance. Tout était déjà dit, les grandes lignes tracées...

Oui, c'est vrai pour certains. On m'aurait demandé ce que deviendrait Nans quand il est parti au collège, je n'aurais pas su dire autre chose que « quelque chose dans la communication ». Pas très bon élève, pas toujours très appliqué, ni studieux, mais toujours le mot pour rire, la repartie qui fait mouche, l'idée de génie qui fait rire tout le monde...

Akwabon DC a écrit:Oui, je me rappelle très bien. Ce film est extraordinaire. J'aime beaucoup la vieille instit revêche avec son fusil pour tuer les petits oiseaux. Une vraie Carmen Cru !

Toutafé ! On ne pouvait trouver meilleure comparaison !  
Tullius est ravi que vous connaissiez Carmen pour laquelle il a toujours eu un petit faible.


Jules :
- Celui qui a 1 000 F, il prononce : j'ai mille francs.
- Celui qui a 100 000 F, il prononce : j'ai cent mille francs.
- Celui qui a 1 000 000, il prononce : j'ai un million.
- Celui qui a des milliards... qu'est-ce qu'il prononce ?
Mlle Delphine :
- Il ne prononce pas, il éclate !

Carmen, et son cageot à patates. Carmen qui coupe tous les compteurs quand elle quitte son immeuble. Carmen qui écrit au président de la République pour se plaindre de ses voisins. Carmen qui offre des crottes de bique à l'horrible gamine du jardin public. Carmen...

---- Les terreurs enfantines s'adaptent elles aussi au monde moderne ! ----

-- Je profite que Tullius soit parti rendre une visite dominicale à Carmen pour poster un dessin tout mimi. --



- Papa, as-tu déjà imaginé qu'un vaisseau extra-terrestre pouvait se dissimiler dans les nuages et nous observer ?
- ...
- Juste au cas où...
- ...

Oh ! Si Tullius voyait ça ! Quel scandale !

En réalité, voici ce que pense le père (case 3) mais je manquais de temps pour le traduire et l'exposer :

« - Examinons donc ce point, et disons : « Les E.T. sont là, ou ils ne sont pas là. » Mais de quel côté pencherons-nous ? La raison n'y peut rien déterminer : il y a un chaos infini qui nous sépare. Il se joue un jeu, à l'extrémité de cette distance infinie, où il arrivera croix ou pile. Que gagerez-vous ? Par raison, vous ne pouvez faire ni l'un ni l'autre; par raison, vous ne pouvez défaire nul des deux. Ne blâmez donc pas de fausseté ceux qui ont pris un choix ; car vous n'en savez rien.
- Non; mais je les blâmerai d'avoir fait, non ce choix, mais un choix; car, encore que celui qui prend croix et l'autre soient en pareille faute, ils sont tous deux en faute : le juste est de ne point parier.
- Oui, mais il faut parier ; cela n'est pas volontaire, vous êtes embarqué. Lequel prendrez-vous donc ? Voyons. Puisqu'il faut choisir, voyons ce qui vous intéresse le moins. [...]. Votre raison n'est pas plus blessée, en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Pesons le gain et la perte, en prenant croix que les E.T. sont là. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'ils sont là, sans hésiter. »

Tullius, qui n'a pas son pareil pour dénicher des personnes hautement recommandables, m'avait signalé les méthodes éducatives bienveillantes employées par une certaine Marie-Thérèse, sœur de son état, envers les jeunes malfaisants.



Revenu de sa visite de courtoisie, il m'a appris que Carmen et sœur Marie-Thérèse levaient le coude de concert, voilà une nouvelle qui réchauffe le cœur et explique bien des choses.



De plus, elle sont toutes deux fort éprises de Fernet-Branca dont la plupart des bistrotiers, et autres gargotiers, ignorent tout !

Tiens, sœur Marie-Thérèse ! C'est dommage, on ne voit pas ses rangers. Presque aussi seyants et féminins que les croquenots de Mme Cru...

Akwabon DC a écrit:C'est dommage, on ne voit pas ses rangers.  

Il est vrai qu'ils lui siéent à merveille !  

Tu m'as toujours dit que tu n'aimais pas perdre
ton temps avec un tas de petits boutons.