Rikki a écrit:Hum. J'ai cousu en Neuvième, chez Mlle Lévy. J'ai même réalisé un porte-aiguille au canevas pour la Fête des Mères.
Il est vrai qu'en des temps fort reculés (je ne parle des années soixante-dix
), chaque élève de l'école des filles possédait sa boîte à couture. Une petite valisette en carton pour ma maman.
Bon, pour être tout à fait honnête, je crois que j'ai plus ou moins payé ma petite camarade Frédérique en billes pour qu'elle finisse le porte-aiguille à ma place, parce que j'étais trop nulle. Mais j'étais bonne aux billes, j'en avais plein.
Je dois reconnaître que tout comme vous, j'étais bien meilleur aux billes et que je ne comprenais pas comment comment le fil pouvait faire naître tant de nœuds à l'insu de mon plein gré.
Mais je suis entièrement d'accord sur la motricité fine et je préconise très souvent de faire coudre les élèves. "Faites ce que je dis, pas ce que je fais" sur ce coup-là...
Il me vient à l'idée qu'il serait bon également de leur recommander d'essuyer la vaisselle car la prise à la fois ferme et souple devrait les aider à progresser... Et quand bien même il n'en serait rien, vous obtiendrez tout de même les remerciements de la maman qui ne pourra que se réjouir des nouvelles capacités acquises, grâce à vous, par son enfant.
Pour les boutons et autres pièces de tissus, j'ai recours au vaillant petit tailleur qui tient boutique à exactement 12 mètres de chez moi
Dans ces conditions, je comprends mieux que vous ne forciez votre nature, un tantinet rebelle, à acquérir quelques capacités dans cette pratique délicate qu'est la couture.
Il est vrai également qu'en nos campagnes profondes, il nous faut acquérir très tôt les bases de la vie en autarcie.