Je relis ce programme mais pas facile de trouver un angle d'attaque. Ils ne disent nulle part qu'ils cherchent à réduire les coûts.
On sent bien qu'ils ont une volonté de "médicaliser" la croissance de l'enfant de deux à six ans comme ils ont médicalisé l'échec scolaire pour mieux l'externaliser quand il pouvait être marchand et l'inclure quand il permettait de réduire les structures coûteuses de type IME ou ITEP, mais ça reste latent...
On sent bien aussi que le ministre veut placer ses "dadas", les neurosciences et la musique, et Cyrulnik les siens, la figure d'attachement et la gestion des émotions, mais comment faire, ni les uns ni les autres, sont dangereux ou contraires à l'existence d'une école maternelle au personnel payé par l'État ?
Tout ça pour que ça accouche d'un "plus d'enfants de moins de trois ans (ou trois ans et demi) à l'école maternelle", des ATSEM pour gérer les trois à cinq ans et l'intégration des cinq à six ans à l'école élémentaire, comme en Grande Bretagne... Pfffff !
Et eux, contrairement à leurs prédécesseurs, ils sont totalement décomplexés et ils le feront. Le SNUipp aura beau pleurer et tempêter qu'ils sont prêts à baisser culotte sur les "deux ans", sur les ATSEM et proposer en échange des "partenariats", des "dispositifs passerelles", ils le feront...