Nos élèves sont mignons! (si si, j'vous jure!)

Rikki a écrit: "Il n'a plus de batteries, ton stylo".

Tant il est vrai qu'une cartouche de stylo presque vide ressemble à s'y tromper au symbole représentant une batterie en fin de charge.

Dhaiphi a écrit:

Rikki a écrit: "Il n'a plus de batteries, ton stylo".

Tant il est vrai qu'une cartouche de stylo presque vide ressemble à s'y tromper au symbole représentant une batterie en fin de charge.

J'avais eu droit plusieurs fois à « Maîtresse, y'a mon stylo qui bugge ! » mais l'histoire de la batterie, on ne me l'a jamais sortie.

Akwabon DC a écrit:J'avais eu droit plusieurs fois à « Maîtresse, y'a mon stylo qui bugge ! »

Le verbe "bugger" est entré dans de nombreux dictionnaires et possède son tableau de conjugaison : Et encore eut-il fallu qu'à ce moment précis vous buggassiez...

NB : on remarquera que "je bugge" devrait s'écrire "je buggue" me semble-t-il.

Dhaiphi a écrit:

Akwabon DC a écrit:J'avais eu droit plusieurs fois à « Maîtresse, y'a mon stylo qui bugge ! »

Le verbe "bugger" est entré dans de nombreux dictionnaires et possèdent son tableau de conjugaison : Et encore eut-il fallu qu'à ce moment précis vous buggassiez...

NB :on remarquera que "je bugge" devrait s'écrire "je buggue" me semble-t-il.

C'est vrai... Je me suis posé la question d'ailleurs.

Akwabon DC a écrit:C'est vrai... Je me suis posé la question d'ailleurs.

A la réflexion, un seul "g" pourrait apparaître comme suffisant voire même une graphie qui se présenterait ainsi :"bœguer" (éventuellement "beuguer") pour respecter au mieux la sonorité du "u" anglais.

Dhaiphi a écrit:

Akwabon DC a écrit:C'est vrai... Je me suis posé la question d'ailleurs.

A la réflexion, un seul "g" pourrait apparaître comme suffisant voire même une graphie qui se présenterait ainsi :"bœguer" (éventuellement "beuguer") pour respecter au mieux la sonorité du "u" anglais.

C'est décidément aussi compliqué que de choisir s'il faut écrire la chef, la cheffe, la chèfe, la chève, la cheftaine ou je ne sais plus quoi...

Akwabon DC a écrit:C'est décidément aussi compliqué que de choisir s'il faut écrire la chef, la cheffe, la chèfe, la chève, la cheftaine ou je ne sais plus quoi...

Les formes les plus "transparentes" pour l'oreille sont les mieux acceptées ("e" muet, auteure) bien qu'étant souvent une côte mal taillée d'un point de vue purement formel (autrice).

J'aurais tellement souhaité qu'on n'ait pas à corriger les BLED, ORTH et Bescherelle : les noms en -eur s'écrivent tous avec la finale "eur", sauf beurre, demeure, heurt, leurre et heure.

Akwabon DC a écrit:les noms en -eur s'écrivent tous avec la finale "eur", sauf beurre, demeure, heurt, leurre et heure.

Naturellement, j'entends vos réticences (bien que je ne connaissais pas par cœur la liste des exceptions ).

Le problème n'est pas simple :
- soit le masculin est considéré comme le neutre et plus de boulangère ni de factrice mais madame le facteur, madame le boulanger, etc...
- soit la féminisation est adoptée pour tous les métiers et ne doit pas hésiter à choquer l'oreille (auteur, autrice). Évidemment, cela promet quelques "sapeuses-pompières" de la plus belle eau.

On en revient donc à la côte mal taillée et au "e" muet pour les noms en "eur" car pour les autres cela ne résout rien : une médecin, une médecine.

On ne va pas recommencer, car je crois que nous en avons déjà parlé, mais, du moment où je peux dire que mon voisin est une sentinelle, une recrue, une mauviette, une estafette, une brute, une peau de vache, ça ne me dérange pas outre mesure de dire que son épouse est médecin, auteur (ou pourquoi pas autrice), professeur ou procureur....
Quant à rajouter ce e marque du féminin, j'accepterai quand les hommes dentistes, pompistes, psychologues, archéologues ou proxénètes exigeront qu'on ôte cette marque infamante de leurs viriles professions.

mon voisin est une sentinelle, une recrue, une mauviette, une estafette, une brute, une peau de vache, ça ne me dérange pas outre mesure de dire que son épouse est médecin, auteur (ou pourquoi pas autrice), professeur ou procureur....  

Evidemment, je puis dire que ma voisine est un thon et un cas voire un fléau et non une thone et une case voire une... je ne sais quoi.  
Si je relève uniquement les termes qui relèvent d'une fonction, voire d'un emploi, soit "estafette" ou "sentinelle", ces deux exemples montrent que le genre du nom de la profession est indépendant du sexe de la personne qu'il l'exerce.
Comme les termes dont nous qualifions notre voisinage.

Fort bien !... mais alors pourquoi alors instituteur/institutrice, boulanger/boulangère... et pas ingénieur/ingénieuse, nom d'un p'tit bonhomme ?  

Je ne me souviens plus de ce que nous avions dit à l'époque mais il me semble que tout cela n'est pas très clair, voire cohérent.

Ingénieuse, je n'ai rien contre. Ce que je conteste, c'est "ingénieure", "auteure", "procureure", etc.

Fléau, fléale, je pense...

Akwabon DC a écrit:Ingénieuse, je n'ai rien contre. Ce que je conteste, c'est "ingénieure", "auteure", "procureure", etc.  

Ce qui vous pose problème est que l'ajout du "e" est une infraction à la règle de grammaire que vous avez rappelée plus haut. Malheureusement, je crains que cette facilité ait le vent en poupe à cause de la transparence auditive que j'évoquais.  
J'étais donc dans l'erreur en vous pensant tenante d'une neutralité intransigeante des noms de métiers. Il est vrai que le "Madame le Président" a valu un rappel à l'ordre de la part de "la présidente" de l'Assemblée Nationale. De plus, la position n'est pas tenable car de trop nombreux noms de profession possèdent leur féminin.

De la phono en maternelle, épisode 1

Linette regarde l'emploi du temps familial que j'ai épinglé au mur, avec 4 colonnes
"oh maman t'as écrit Suzanne et Linette !"
"oui, et qu'est ce que j'ai écrit d'autre? "
"Achille !"
"euh non..."
"mais pourtant t'as écrit un prénom avec 2 L, comme Achille! ou William"
"euh..."
"ou alors c'est Abdallah ? Y a 2 L aussi ! "

De la phonologie en maternelle, épisode 2.
En ce moment, Linette est passionnée par les homophones...
"maman, marché et marcher, c'est pareil!"
"??"
"oui, marcher quand je marche,et marché quand on cherche des fruits, c'est pareil on entend presque pareil!"

Idem pour "oh le verre quand je bois et vert quand c'est vert!"


Jusqu'au jour où...
"oh poisson et poisson ! t'as vu, ça ressemble !!!"
"Comment ça ? "
"ben poisson là, que je mange... c'est presque pareil que poisson qui nage dans l'eau, t'as compris ?"

...

Joey : Je me demande vraiment si Lola est bien française...
Moi : Mais oui, bien sûr, elle est née en France, elle est française. Et puis, de toute façon, quand on a un père et une mère français, on est forcément français.
Joey : Oui, normalement, je sais, elle doit être française. Mais elle, quand même, je me demande.
Moi : Mais si, je t'assure. Pourquoi tu dis ça ?
Joey : T'as pas vu comment elle parle ? C'est quand même pas vraiment du français !

Nicolas, huit ans, regarde le manuel de lecture de son frère.
-Pourquoi les mots sont écrits en deux colonnes, là?
-Parce que les Français ont deux prononciations pour le w: "w" et "v"
-Hein? Tu te moques de moi, là!
-Mais enfin, tu as joué tout le mois de juillet au train électrique avec ton cousin Thomas, tu n'as pas remarqué qu'il disait "vagon"?
-Ben, si, mais j'ai fait semblant de ne pas entendre. C'est pas bien de se moquer des enfants qui prononcent mal...

"Alors y a longtemps, moi j'étais un bébé ? Et y a très très longtemps toi aussi t'étais un bébé maman ? Et c'est encore avant que papa il était bébé aussi ?"
"oui, c'est ça"
"Mais alors, qui est ce qui travaillait quand tout le monde était un bébé ?"

C'est vrai, ça...

C'est un problème, ça...

Ma petite sœur elle parle bien parce que c’est moi que je lui ai apprendu !

Phi a écrit:Ma petite sœur elle parle bien parce que c’est moi que je lui ai apprendu !

Exactement ! Des bonnes bases, c'est fondamental.

Phi a écrit:Ma petite sœur elle parle bien parce que c’est moi que je lui ai apprendu !

J'adore !