La salle des maîtres
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Les initiales en PS, votre avis ?

4 participants

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Invité


Invité

Bonjour,
Tout d'abord, merci à Rikki pour l'adresse de ce forum. Smile
Ensuite, je me permets de faire un copié-collé d'un message posté sur Neoprofs (qui n'a pas eu de réponses, or cela m'intéresse beaucoup d'avoir vos opinions à ce sujet) :

Je dévore en ce moment le blog de Double Casquette, et cet article http://doublecasquette3.eklablog.com/six-ans-pour-apprendre-a-lire-a105473648 m'a interpellé, car je comptais justement demander ce que vous (vous tous) pensiez de l'usage des symboles en PS, de l'"apprentissage" (par la fréquentation, notamment en arts plastiques) des initiales, et donc lettres de l'alphabet (leur nom), en PS/MS, pour finir par les sons en GS...

J'ai eu une année l'occasion de tester les symboles pour les porte-manteaux et marquage des travaux des enfants (je précise que j'ai commencé à enseigner en 2002 et n'ai enseigné que 5 ans, congés parentaux obligent...).

Allez, j'avoue, il y avait dans cette classe 30 adorable petits tampons dans un recoin d'une armoire, et mon (unique) inspection ayant eu lieu l'année auparavant, je me suis dit que je ne risquais pas grand chose avec ma toute nouvelle classe de PS... Oh bien sûr, j'ai un peu culpabilisé, et nous avons introduit les prénoms en parallèle à la Toussaint, puis exit les symboles en Janvier (au grand regret des enfants, alors si c'était à refaire, oui à l'introduction des prénoms, mais j'aurai gardé le symbole en parallèle).

Qu'est-ce que c'était pratique ! Et quel succès auprès des élèves ! Et contrairement aux étiquettes à coller, aucun élève n'oubliait. Je crois que j'ai surmonté ma crainte de m'éloigner des programmes à cause du souvenir de "ma" couronne, mon symbole de MS dont je garde un très fort souvenir (et c'est vraiment mon souvenir parce que je ne crois pas en avoir rediscuté avec ma mère).

Alors les symboles, ce n'est pas la route vers l'enfer ? Peut-être bien, vu le succès rencontré. Mais les prénoms, est-ce si mauvais ? Je trouve que les enfants développent un fort attachement à leur initiale, et s'approprient très naturellement (je parle là des travaux en arts plastiques plus que des rituels !) et facilement le nom de presque toutes les lettres (dans mon expérience, à 3/4 ans, et en milieu TRES difficile). La première année, ça m'a étonnée, d'ailleurs.
Alors après coup, je me suis dit que 3-4 ans , c'était le bon âge pour ça, mais pas plus tard, parce qu'en grande section, c'est le son de la lettre que je voulais leur apprendre, alors quand ils ne connaissaient pas leur nom, ça faisait obstacle, parce qu'élèves (et parents !) s'évertuaient à retenir le nom des lettres, alors que pour le coup, ce n'était pas mon objectif...

J'ai eu comme ça des GS, une année, dans une école certes pas facile, mais quand même pas aussi terrible que mes anciens PS, et quasiment aucun élève ne connaissait le nom de son initiale en début d'année (ni ne la reconnaissait, bien sûr, pas plus que les lettres de l'alphabet) et non, ils n'en avaient pas profité pour apprendre à découper !!), coller, ou ce genre de choses. Et bien j'ai trouvé ça très difficile de leur apprendre le son des lettres (ils mélangeait nom de la lettre et bruit qu'elle fait), contrairement aux GS que j'avais pu avoir dans mon ancienne école (où j'ai eu tantôt des GS, tantôt des PS, et même une fois des PS-GS).

Du coup, j'en ai toujours déduit que 4 ans (fin PS début MS) était le moment idéal pour ça (découvrir le nom des lettres, puisque mes différentes classes de PS - école très difficile - semblaient y parvenir naturellement et avec tant de plaisir), pour pouvoir à 5 ans (fin MS début GS) se consacrer cette fois aux sons des lettres...

Votre avis ? Ca m'intéresse vraiment beaucoup !

J'avoue que ce travail sur les lettres :
- initiales en PS
par le biais des nombreuses productions en arts plastiques (en gros, tout patouillage/découverte/expérimentation genre peinture à l'éponge ou autre pouvait donner lieu à un joli cadre avec l'initiale en couleur contrastante collée dessus, par exemple, ou le prénom (avec l'initiale mis en relief), parfois au contraire c'était l'initiale qui était découpée dans les essais, et bien sûr, on ne faisait pas QUE décorer des initiales non plus en arts plastiques !)
- sons des lettres en GS
alors ce travail, c' était l'un des rares domaines où j’étais très contente de moi... Et maintenant, je me demande si je ne devrais pas me remettre en question là-dessus aussi, pourtant, ça me semblait vraiment approprié, alors...?
Smile

Je rajoute après lecture d'un article passionnant d'Akwabon sur l'alphabet (site du GRIP) : les initiales en elle-même n'étaient pas le but des séances d'arts plastiques, elles n'étaient rajoutées qu'après (et seulement parfois, pas sur toutes les productions non plus !) pour mettre en valeur un travail d'expérimentation du genre je teste la peinture à l'éponge, ce genre de choses.
Après lecture de ce même article, je comprends mieux ce qui peut poser problème : croire que l'apprentissage de l'alphabet c'est commencer à apprendre à lire et s'acharner dessus...

J'ai vraiment trouvé pour ma part que mes élèves (était-ce parce que la plupart découvraient le français en venant à l'école et voulait apprendre le nom de chaque chose ?) avaient autant de plaisir à découvrir que le zigouigoui au début de leur prénom avait un nom que de découvrir le nom de toute autre chose de leur environnement. Ils le retenaient facilement, pour la plupart.
C'est pourquoi en revanche, j'ai trouvé que cela posait problème en GS car cela gênait vraiment les prémices de l'apprentissage de la lecture, ce qui ne me semblait pas être le cas lorsque que cet apprentissage était plus ancien (PS) : découvrir que ces lettres dont on connaissaient le nom avaient aussi un son semblait plus facile et naturel.

J'ajoute aussi que la découverte des lettre en PS n'était toutefois pas décrochée totalement de leur sonorité puisque je réalise que j'insistais du genre, oui, c'est le S de Sssssselim. Certes, il y avait aussi les Aurore et compagnie, mais la plupart du temps, j'avais toujours un prénom dont l'initiale se prononçait de façon classique, et pour les autres, j'expliquais simplement que lorsque le A donne la main au U, ça fait le son O et qu'ils l'apprendraient plus tard... Bien que les prénoms aient souvent des orthographes fantaisistes, je trouve que l'initiale se prononce très souvent de façon phonétique.

Je termine que je suis tellement heureuse d'avoir trouvé un site où je puisse approfondir mes connaissances sans avoir toujours peur de dire un mot de travers.
Ces derniers jours, je ne cesse de lire les documents mis en ligne sur le GRIP et ne comprends pas que ce site soit aussi "confidentiel" alors que tout est si logique, structuré, de bon sens et en même temps si bien approfondi... Merci pour ce travail ! I love you

Rikki

Rikki
Maîtresse du monde en sous-chef

Bienvenue, Cyriaque !

Là, les filles sont au boulot pour la plupart mais je suis sûre que le débat va les intéresser.

Pour ma part, je n'ai pas beaucoup d'expérience de PS, j'ai surtout travaillé en MS. Je peux te dire déjà plusieurs choses que je ressens :

1/ Les symboles, c'est pas la route vers l'enfer !
Les symboles, ça a été utilisé pendant très longtemps, et le défaut majeur c'était quand les enfants n'aimaient pas leur symbole ou le vivaient comme dévalorisant ("La maîtresse, elle m'a mis un scarabée, mais ma copine elle a une coccinelle, les scarabées, c'est moche, les coccinelles, c'est joli, alors moi je suis moche et ma copine elle est jolie"...) mais sinon à mon sens ça n'était pas bien gênant.

La couronne que tu as eue en MS, c'était un symbole très valorisant (reine ! pas mal ! Very Happy Mais ici, au bout de quelques messages, tu deviendras "maîtresse du monde", c'est cool aussi !) et je pense qu'il faut faire attention à choisir des symboles valorisants pour tout le monde.

Les enfants s'habituent à ce qu'un symbole soit décroché de ce qu'il représente (un scarabée, une coccinelle) et se mette à signifier quelque chose (c'est à Chloé, c'est à Manon). Donc, pour moi, c'est intéressant en soi.

2/ Les prénoms, c'est pas la route vers l'enfer !

Je pense qu'autant baser toute sa pédagogie sur du prénom à haute dose, vouloir apprendre à lire aux enfants à partir des prénoms des copains (Morgan, Ryan, Venuska, Ruynang et les autres) et enquiquiner Marie-Véronique en la soumettant à un entraînement intensif pour qu'elle écrive son prénom en attaché pour Noël, c'est néfaste, autant faire comme si l'écriture du prénom devait être "découverte" une fois qu'on sait lire, c'est juste n'importe quoi ! Evidemment que les enfants voient l'écriture de leur prénom, à l'école et à la maison, et qu'ils s'y intéressent.

Une question de bon sens, finalement, non ?

Quand je bossais en MS, je travaillais beaucoup sur les prénoms des enfants, à tort ou à raison. On faisait des lotos avec les prénoms et les photos des copains, des mots croisés où les photos étaient la définition, etc. Je ne sais pas si je le referais à l'identique aujourd'hui, mais je n'ai pas l'impression d'avoir fait du mal. Certains gamins faisaient des remarques qui auraient réjoui Mme Charmeux ("Regarde, maîtresse, Victor ça commence comme Valentin !"), d'autres allaient à chaque instant regarder sur les panneaux référents (photo + écriture du prénom dans les trois graphies) affichés au mur à leur hauteur, mais j'ai l'impression que ça les habituait juste à regarder les lettres d'un peu plus près.

Bref, ma réponse ne fait probablement pas énormément avancer le schmilblick, mais j'ai l'impression qu'il faut remettre l'apprentissage de la lecture du prénom à sa juste place : pas au centre, mais pas non plus exclue.

J'ajoute qu'en écriture, à mon avis, il ne faut surtout pas faire écrire leur prénom aux tout-petits, ça les bloque dans des mauvaises stratégies avant qu'ils aient la maturité nécessaire. Quand je faisais cette fameuse MS, j'avais des stocks d'étiquettes au prénom des enfants (des planches avec des mini-étiquettes), ils allaient les prendre dans leur casier et collaient. A la fin de l'année, pour les mots croisés, on écrivait en bâton, puisque les mots croisés c'est toujours en bâton, et les prénoms des copains, pas seulement le sien.

Sinon, à mon avis, on "bloque" l'apprentissage à un stade précoce avec ce mot super-affectif qu'est le prénom, qui veut dire "moi" bien plus que des sons.

C'est un peu du vrac, mais j'espère qu'il y a quelque chose à prendre dans ma réponse !

http://ecritureparis.fr

Invité


Invité

Merci beaucoup pour ta réponse

Justement, l'avantage du symbole, c'était que c'était des tampons, donc finies les petites boîtes à prénoms qui se renversaient, la colle que les petits ne maîtrisaient pas encore, etc. Bien sûr, on s'entraînait à coller à d'autres moments...

Et j'avais effectivement peur que tout le monde n'ait pas un symbole qui lui plaise, mais il y avait 30 tampons et j'avais environ 23 élèves, du coup, il y avait quand même le choix (ils ont choisi eux-mêmes sans dispute, en gros, chacun s'est jeté sur un tampon et n'en aurait changé pour rien au monde, je me demande même s'ils ont vraiment, à l'exception de quelques-uns, vraiment regardé ce qu'ils ont choisi) et tous semblaient contents, enfin, je crois... Je n'ai pas le souvenir de déçus mais juste d'enfants émerveillés par "leur" tampon.

Les tampons étaient relativement neutres : des animaux genre girafe, oiseau, chat... Rien de connoté négativement, je pense.

Merci encore pour ta réponse, vraiment intéressante. Smile

Rikki

Rikki
Maîtresse du monde en sous-chef

D'accord avec toi pour la galère absolue des petites boîtes à prénoms. Moi, j'avais des planches d'étiquettes autocollantes, franchement, c'était pratique... sauf pour moi qui galérais à chaque fois pour bien centrer mon imprimante ! Very Happy Mais sinon, pas de colle à manipuler, le gamin prenait son étiquette du bout du doigt et la collait, ça allait bien.

http://ecritureparis.fr

Zaubette

Zaubette
Maîtresse du monde aussi

Wahh! C'était le luxe chez toi, Rikki! Des étiquettes autocollantes! Mazette...!

Moi je n'ai que 4 MS et ils ont chacun leur boite à prénom...à découper et à coller au pinceau et à la colle bleue...

Cyriaque, je te répondrai demain soir parce que ce soir, je vais à la chorale!

http://zaubette.eklablog.com

Akwabon DC

Akwabon DC
Maîtresse du monde en sous-chef

Zaubette a écrit:Wahh! C'était le luxe chez toi, Rikki! Des étiquettes autocollantes! Mazette...!

Moi je n'ai que 4 MS et ils ont chacun leur boite à prénom...à découper et à coller au pinceau et à la colle bleue...

Cyriaque, je te répondrai demain soir parce que ce soir, je vais à la chorale!

Comme Zaubette, je répondrai plus tard parce que ce soir, après la réunion de directeurs, j'ai atteint mon quota d'heures de boulot par jour.

Rikki a tout dit, en plus.

http://doublecasquette3.eklablog.com/

Rikki

Rikki
Maîtresse du monde en sous-chef

Heu, les étiquettes, c'est moi qui les achetais, hein, c'était pas fourni par l'école ! Je me souviens que c'était la galère pour les trouver, même. Peut-être que je passais leur coût sur la coop — sans doute, je ne me souviens pas. J'ai une fâcheuse tendance à perdre les tickets, tant pis pour moi.

Ca m'intéresse de vous lire sur l'histoire des prénoms, donc je vous lirai avec intérêt demain.

http://ecritureparis.fr

Zaubette

Zaubette
Maîtresse du monde aussi

J'ai relu avec attention le looong message de Cyriaque et ce qui en ressort, c'est du bon sens, en effet!

Je n'ai moi non plus pas tellement eu de PS...une seule année en réalité. Mais comme je reçois dans ma classe des MS qui n'ont jamais été scolarisés, c'est un peu pareil, non?

Je pense que les symboles ou les images ne sont pas néfastes...au contraire, elles permettent dans un premier temps à l'élève de reconnaitre son prénom. Car, le prénom, quand on y pense, n'est qu'une succession de zigouigouis noirs, qui n'a aucun sens pour l'enfant. Ce n'est pas du tout chose facile pour un petit de 3 ou 4 ans à peine, de reconnaitre quelle succession de zigouigouis correspond à son identité...

Dans ma classe, je fais choisir à chaque MS un dessin, que l'on colle au-dessus de son portemanteau, et que l'on colle sur sa boite à prénoms (dans laquelle il pioche pour découper-coller son prénom sur son travail). Le dessin est facilement mémorisé, facilement repéré et petit à petit, l'enfant reconnait son prénom sans l'aide du dessin.

Je pense donc que les symboles sont une passerelle vers l'abstraction qu'est l'écriture du prénom.

Et comment font-ils, les petits, pour repérer leur prénom sans l'aide du dessin? Eh bien, comme nous adultes, ils se fient à des indices. Ils ne repèrent pas forcément l'initiale de leur prénom. L'initiale, c'est vraiment un truc de lecteur expert que nous sommes... les enfants, ils repèrent le point sur le i, les accents éventuels, une lettre qui dépasse plus que les autres etc...
Cela dit, il n'est pas idiot de les faire observer leur initiale! Les enfants repèrent ainsi que leur prénom se lit dans un sens précis, qu'il a un début et une fin, que le début commence donc par un signe particulier etc... l'air de rien, cela les prépare à la lecture!
Les arts visuels sont, je pense, une bonne entrée pour la focalisation sur l'initiale...

Donc, tout ça pour dire que je suis plutôt d'accord avec ta réflexion, Cyriaque, et que je ne fais pas tellement avancer le schmilblick non plus! alien

http://zaubette.eklablog.com

Akwabon DC

Akwabon DC
Maîtresse du monde en sous-chef

Zaubette a écrit:J'ai relu avec attention le looong message de Cyriaque et ce qui en ressort, c'est du bon sens, en effet!

Je n'ai moi non plus pas tellement eu de PS...une seule année en réalité. Mais comme je reçois dans ma classe des MS qui n'ont jamais été scolarisés, c'est un peu pareil, non?

Je pense que les symboles ou les images ne sont pas néfastes...au contraire, elles permettent dans un premier temps à l'élève de reconnaitre son prénom. Car, le prénom, quand on y pense, n'est qu'une succession de zigouigouis noirs, qui n'a aucun sens pour l'enfant. Ce n'est pas du tout chose facile pour un petit de 3 ou 4 ans à peine, de reconnaitre quelle succession de zigouigouis correspond à son identité...

Dans ma classe, je fais choisir à chaque MS un dessin, que l'on colle au-dessus de son portemanteau, et que l'on colle sur sa boite à prénoms (dans laquelle il pioche pour découper-coller son prénom sur son travail). Le dessin est facilement mémorisé, facilement repéré et petit à petit, l'enfant reconnait son prénom sans l'aide du dessin.

Je pense donc que les symboles sont une passerelle vers l'abstraction qu'est l'écriture du prénom.

Et comment font-ils, les petits, pour repérer leur prénom sans l'aide du dessin? Eh bien, comme nous adultes, ils se fient à des indices. Ils ne repèrent pas forcément l'initiale de leur prénom. L'initiale, c'est vraiment un truc de lecteur expert que nous sommes... les enfants, ils repèrent le point sur le i, les accents éventuels, une lettre qui dépasse plus que les autres etc...
Cela dit, il n'est pas idiot de les faire observer leur initiale! Les enfants repèrent ainsi que leur prénom se lit dans un sens précis, qu'il a un début et une fin, que le début commence donc par un signe particulier etc... l'air de rien, cela les prépare à la lecture!
Les arts visuels sont, je pense, une bonne entrée pour la focalisation sur l'initiale...

Donc, tout ça pour dire que je suis plutôt d'accord avec ta réflexion, Cyriaque, et que je ne fais pas tellement avancer le schmilblick non plus! alien

Et quand bien même, ils auraient choisi l'initiale pour repère, cela ne les aiderait pas vraiment à construire une compréhension de l'acte de lire.
Ils restent dans le dessin, au mieux dans le symbole unique mais en aucun cas dans l'association vue-écoute-prononciation-mémoire qui sous-tend le comportement de lecteur.

Ce passage peut se faire, comme le souligne Cyriaque, à partir de la fin de la MS, grâce à l'éducation sensorielle (vision, ouïe, toucher) et être réactivé en GS quand la correspondance phonème-graphème est étudiée systématiquement.

http://doublecasquette3.eklablog.com/

Rikki

Rikki
Maîtresse du monde en sous-chef

Quand mon fils était en PS (sa deuxième PS, donc il devait avoir environ 3 ans, puisqu'il est de janvier), j'ai remarqué qu'il prenait toujours à la bibliothèque les mêmes livres, ceux dont les noms d'auteur commençaient par O. Je ne savais pas pourquoi, mais il m'a expliqué un jour que c'étaient ses livres à lui, puisqu'il y avait le O de Olivier !

Donc, même s'ils repèrent l'initiale (ou qu'on la leur fait repérer), ils n'en tirent pas forcément les bonnes conclusions...

http://ecritureparis.fr

Invité


Invité

En fait, le symbole, ce n'était pas tant pour aider à la reconnaissance du prénom (parce que d'habitude, j'utilisais leur photo, tout simplement), mais à la place du prénom (dans un premier temps du moins), puisqu'ils tamponnaient ce symbole sur leurs dessins, par exemple, pour signifier à qui il appartenait, et puis il y avait le symbole sur leur porte-manteau, sur leur casier, etc.

C'est juste qu'après avoir lu les réflexions très intéressantes d'Akwabon sur comment introduire certaines choses trop tôt peut être plus néfaste que bénéfique (comme le prénom, si l'on aboutit au fait que l'enfant le considère uniquement comme un dessin, plutôt qu'une suite de signes codant des sons - en ce sens, insister sur le son des initiales, par exemple, peut-être un moyen intéressant pour les plus petits, je pense), que je me dis que c'était peut-être pas si mal, le symbole à tamponner en début de PS.

En tout cas, merci pour vos avis ! J'apprends tellement en vous lisant, pardon d'être si bavarde ! Very Happy Very Happy Very Happy

Rikki

Rikki
Maîtresse du monde en sous-chef

Ben nous on est super taiseuses, hein, alors les gens bavards, comment dire... :boulet:

http://ecritureparis.fr

Dobo

Dobo
Maîtresse du monde aussi

Rikki a écrit:Quand mon fils était en PS (sa deuxième PS, donc il devait avoir environ 3 ans, puisqu'il est de janvier), j'ai remarqué qu'il prenait toujours à la bibliothèque les mêmes livres, ceux dont les noms d'auteur commençaient par O. Je ne savais pas pourquoi, mais il m'a expliqué un jour que c'étaient ses livres à lui, puisqu'il y avait le O de Olivier !

Donc, même s'ils repèrent l'initiale (ou qu'on la leur fait repérer), ils n'en tirent pas forcément les bonnes conclusions...

Quelque chose de similaire pour mon fils. Pour la fête des mères, en PS (deux ans onze mois vu qu'il est de juin ), ils avaient fait, en pâte à sel sur du contreplaqué, un étalage de boulangerie, avec croissants pains au chocolat, pains divers, pains aux raisins et en haut était écrit Boulangerie. J'admire le cadeau de mon fils qui me dit : " je ne sais pas pourquoi, on m'a donné celui de Baptiste ". C'était le B majuscule de Boulangerie qui l'avait trompé au point de ne pas reconnaitre son propre travail.
Je précise qu'il s'agit là d'un enfant qui à 4 ans savait lire couramment sans qu'on le lui ai appris spécifiquement;

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